vendredi 19 avril 2013

Le cabinet des rêves 119

-Je m'en doutais. Le rêve ne se laisse pas facilement apprivoiser. 
Carlos de Oliveira. Finisterra paysage et peuplement.
Mon père et moi sommes seuls au bord d'un lac. 
Il n'y a pas de communication entre nous : il est entièrement dans le souvenir de son père à lui, ce qui le rend très nostalgique. 
Plus tard, deux enfants rejoignent le lit de leur mère parce que le leur est ensanglanté (pour une raison que j'ignore). 
Mon père fait la réflexion que lui, il ne quitterait pas son lit.
Comme il n'utilise pas le conditionnel passé, je le fais répéter : il parle comme s'il était encore un enfant ou pouvait encore l'être. 
Plus tard encore, je dis à ma mère qu'il y a toujours un moment où un adulte doit choisir entre ses parents et ses enfants et que mon père, lui, a choisi son propre père.
Elle reste silencieuse mais ne me contredit pas. 

Rêve du 4 avril 2013

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