vendredi 16 août 2013

Le cabinet des rêves 136

Il y a dans le sommeil de certains petits rêves non pas à proprement parler érotiques, mais doucement galants, presque chastes, qui sont une spécialité de la vie dure, que j'ai connus dans la dernière guerre, puis en Afrique, et qui me reviennent aujourd'hui. On dirait que la nature veut compenser, la nuit, ce qu'elle vous a fait souffrir le jour. Le sperme non jeté le jour se reformerait-il en rêves ? Il faudrait interroger un psychiatre là-dessus. (En temps normal, je n'ai jamais de rêves érotiques ou "tendres")
Henry de Montherlant. Textes sous une occupation. 1940-1944
Je loue une chambre dans une grande maison et je m'apprête à la quitter.
Alors que je n'ai pas encore eu le temps de la ranger ni même de faire le lit, deux femmes viennent la visiter.
Je suis surprise parce qu'elles sont plus curieuses des animaux qui sont dans la maison -des chats, à cet étage- que de la chambre qu'elles ne regardent même pas. 
Je finis par comprendre le quiproquo : elles ont sonné pour voir les chats, pas pour voir la chambre. 
Avant leur départ, je remets tout en ordre et je descends dans le jardin -c'est un champ immense avec quelques arbres et de hautes herbes. Il y a du vent et il ne fait pas beau- pour y récupérer mon chat Médor qui s'y trouve. 
Il est dans un arbre et en descend quand je l'appelle. 
Il semble terrorisé et s'aplatit le plus possible quand il marche. 
Néanmoins, il me suit jusqu'au centre commercial par lequel je dois passer. 
Là, son premier réflexe est de fuir et de se cacher sous un meuble dans une des boutiques. 
Je m'accroupis, penchée vers le sol pour l'apercevoir et je cherche à le persuader de venir.
Il se précipite entre mes jambes et je le prends dans mes bras en espérant qu'il ne s'échappe pas. 

Rêve du 9 août 2013

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