lundi 30 décembre 2013

Ma vie d'Oblomov

La position allongée n’était pour Ilia Ilitch ni nécessaire, comme pour un malade ou pour un homme qui veut dormir, ni accidentelle, comme pour une personne fatiguée, ni voluptueuse comme chez le fainéant ; c’était son état normal. Quand il était à la maison – et il y était presque toujours – il demeurait couché, et toujours dans cette chambre où nous l’avons trouvé, qui lui servait de chambre à coucher, de cabinet et de salon. Il était rare qu’il mît les pieds dans les trois autres pièces.
Ivan Gontcharov. Oblomov. 
Là, c'est le moment où, 
assise en face de la maison du gardien du port, 
je décidai de ne photographier 
que ce que je pouvais voir sans me déplacer. 

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